jeudi 28 mars 2013

Heure & humeur...

Dimanche, nous changeons d'heure!
 Même si ce printemps 2013 débute sous  des allures d'hiver, le lever du soleil n'en est pas affecté et , comme chaque année à cette époque, les jours s'allongent , les oiseaux chantent  et on se lève plus facilement car la lumière de l'aube agissant sur notre organisme, le prépare à l'éveil. Comme tous les êtres vivants sur cette planète, nos horloges biologiques sont réglées sur les saisons, le soleil, la lune....Hélas, depuis 4 décades, pour d'obscures raisons d'économies d'énergie,nous allons devoir nous extraire de nos draps douillets en pleine nuit et, en ce qui me concerne,comme les vaches et autres sympathiques collègues mammifères,  il me faudra 3 ou 4 semaines pour   recaler les heures où j'ai faim et celles où j'ai sommeil! Voilà 40 ans que je m'indigne - sans plagier qui que ce soit-  et si cette méchante humeur rencontre un écho, je me sentirais peut-être mieux, qui sait?
Il semblerait que les économies d'énergie ainsi réalisées soient de l'ordre de 440 GW (sur les 500 000 GW consommés chaque année) soit moins de 0,1% !
Personne n'est capable de dire en revanche quel est le coût sanitaire de cette mesure imposée par l'Europe et jamais remise en cause:   fatigue, stress, système immunitaire affaibli, enfants, personnes âgées, bébés et animaux décalés, accidents du travail et automobiles... On sort à peine d'une épidémie de grippe inégalée et des gastros de l'hiver et on nous en remet une couche....
 Comme je viens de le lire dans la lettre d'Alternative santé, la notion de cycles biologiques n'intéresse pas assez de  monde au pays de la médecine officielle alors qu'elle est pourtant au centre de toutes les grandes médecines traditionnelles ,chinoise et ayurvédique notamment. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...

vendredi 22 mars 2013

Potage de coquilles St-jacques aux herbes



Une recette de Marie-Annick. (Pour 4 bons mangeurs ou 6 moyens)

400g de coquilles St Jacques décoquillées
½ litre de lait de coco
4 échalotes finement hachées
100g de blanc de poireaux émincés
100g de chair de poivron rouge pelé et détaillé en fines lanières. L'hiver, on peut prendre les poivrons en conserves : prendre du poivron rouge grillé
2 tiges de citronnelle que l'on peut remplacer par quelques zestes de citron vert (ce que j'ai fait !)
3 cuillers à soupe de sauce tamari
1 cuiller à café de sucre complet RAPADURA
le zeste de ½ citron vert
1 cuiller à soupe de coriandre fraîche hachée
Sel, poivre, piment (de Cayenne, d'Espelette...)

Préparer à l'avance les légumes (poireau, poivrons rouges, échalotes).
Au moment de servir : porter à ébullition ¼ litre de lait de coco et ¼ litre d'eau, y ajouter les légumes, la citronnelle, le tamari, 1 pointe de poivre et 1 de piment et la ½ des zestes de citron. Laisser frémir 5mn. Détacher et réserver le corail des coquilles St Jacques. Escaloper en 2 ou en 3 les noix de St Jacques si elles sont trop épaisses. Ajouter les noix de St Jacques dans le potage frémissant et laisser cuire à feu doux 3 à 4mn, ajouter les coraux et retirer du feu, ajouter le reste de lait de coco, le jus de citron et le reste des zestes ainsi que les fines herbes hachées ; rectifier l'assaisonnement. Répartir dans 4 assiettes creuses, décorer de feuilles de coriandre ou de brins de ciboulette et déguster bien chaud.
  Mes observations :
 Coquilles St Jacques : j'en ai utilisé des moyennes à raison de 5 par assiette et le contenu était copieux avec 10 x ½ coquille chacun. Je ne les ai passées que 2mn maxi dans la soupe, après quoi, je les ai retirées pour les disposer dans l'assiette puis j'ai fait réchauffer le bouillon après avoir ajouté les derniers ingrédients.
Surtout, si vous aimez, ne négligez pas d'utiliser la coriandre
Rapadura, sauce tamari se trouvent notamment en épicerie bio

Bonne dégustation et régalez vous autant que nous!

jeudi 21 mars 2013

Idées de boissons réchauffantes.


boissonsMalgré le Printemps au calendrier, il fait encore assez froid et humide  pour se délecter de ces boissons inspirées de l'Ayurvéda, réchauffantes et  idéales pour la santé.

Milkshake amande
Dans un blender, mettre du lait d'amande ( voir aussi Boisson aux amandes"MILKHERVE" de chez Jean Hervé),y ajouter la moitié de cette même quantité en figues. On peut aussi y glisser un peu de gingembre frais râpé, de cannelle, quelques dattes et éventuellement une c à c de miel ou sirop d'agave. Mixer le tout puis  bouillir à feu moyen 15 minutes environ. Laisser tiédir avant de boire.
Cette boisson  aide à faire le plein d' énergie.

Milkshake dattes cannelle
25 cl de lait d'amande ( cf ci-dessus "MILKHERVE" de chez Jean Hervé),y  ajouter 2 ou 3 dattes, 4 à 5 pincées de cannelle et de gingembre râpé. Mixer le tout au blender. Servir à température ambiante.
Cette boisson tonique  fortifie le corps et  équilibre les 3 doshas.(cf ayurvéda)

Boisson gingembre
Réduire un peu de gingembre en poudre,y ajouter quelques gouttes de citron vert( ou 1 ou 2 gouttes d' huile essentielle bio) puis arroser d'une bonne quantité d'eau chaude. Mélanger. 
Boisson rafraichissante qui "requinque".

Boisson épicée à la citrouille
Cuire 100 g de citrouille. La mettre dans un blender, ajouter 120 ml de lait d'amande( cf ci-dessus pour le lait d'amandes), 5 pincées de cannelle et de gingembre, 2 pincées de clou de girofle et de noix de muscade, 1c à c de rapadura ou sirop d'agave et une très légère pincée de sel. Mixer le tout, mettre dans une casserole et porter à ébullition. Servir chaud.
 Les épices facilitent la digestion et réchauffent le corps, le clou de girofle transporte cette chaleur jusqu'aux extrémités .

Thé à la menthe
Verser des feuilles de menthe fraîches jusqu'à mi-hauteur du verre,1 c à c de thé, de préférence vert, eau chaude ;ajouter une petite touche de miel ou sirop d'agave si vous le souhaitez.
Ce thé désaltère en même temps qu'il réchauffe.

vendredi 15 mars 2013

BB et jus végétaux.


Un site duquel j'ai déjà extrait des articles: lanutrition.fr, le site de Thierry Souccar. Pensez à le visiter de temps en temps ou inscrivez-vous à sa newsletter.

Vous trouverez aussi sur le site un grand nombre d'ouvrages de santé, nutrition, bien-être qui aident à réfléchir sans " tout avaler", c'est le cas de le dire!

 Th.Souccar - Jeudi 14 Mars 2013: Nutrition du bébé : les autorités sanitaires pointent les risques des jus végétaux, mais pourquoi avoir oublié le lait de vache ?


Nutrition du bébé : les autorités sanitaires pointent les ri...

Dans un avis daté du 5 février 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) met en garde à juste titre contre l’utilisation chez le nouveau-né et le jeune enfant (jusqu’à l’âge d’un an) de laits et jus non adaptés aux besoins de cette période, en particulier laits et jus végétaux, mais aussi laits de chèvre et de brebis. Ces aliments, s’ils se substituent au lait maternel ou aux formules artificielles pourraient en effet conduire à des carences, retards de croissance voire des troubles sérieux. N'oublions pas qu'il existe bien sûr des formules végétales parfaitement adaptées aux besoins des bébés. Mais la curiosité de cet avis, c’est que pas une ligne n’est consacrée aux risques que court le bébé qui recevrait du lait de vache normal, qu’il soit écrémé, demi-écrémé ou entier.
Pourtant, ce lait de vache expose les jeunes enfants à des risques réels, au premier rang desquels figure l’anémie ferriprive, comme le montrent de nombreuses études (1). En effet, le lait de vache entraîne chez le très jeune enfant une perte de sang occulte par le tube digestif qui serait due à l’albumine bovine. Le lait de vache et le lait maternel sont pauvres en fer (de 0,3 à 1 mg/L) mais 50% du fer contenu dans le lait maternel est absorbé par le bébé, probablement parce qu’il y a moins de calcium et de phosphore dans le lait de sa maman, et qu’il contient de la lactoferrine. A l’inverse, 10% du fer du lait de vache est retenu. L’anémie ferriprive dans les premières années de la vie peut conduire à des troubles du développement et du comportement.
Dans le lait maternel, les protéines représentent environ 7% des calories, contre 20% dans le lait de vache, surtout du fait de la présence de caséines en grande quantité (6 à 7 fois plus que dans le lait maternel). Ces caséines encombrantes ne sont pas adaptées aux capacités digestives du nouveau-né. En plus les acides aminés taurine et cystine sont relativement déficitaires dans le lait de vache par rapport au lait maternel – or ils sont essentiels, notamment chez les prématurés. Le lait de vache est déséquilibré pour ce qui est de ses teneurs en acides gras, et il n’apporte pas suffisamment de zinc, de niacine (vitamine B3), de vitamine C et de vitamine E. Il apporte aussi quatre fois plus de calcium et six fois plus de phosphate. Une charge excessive en phosphate est associée à des cas de tétanie du nouveau-né.
Comme l’association entre l’exposition aux protéines de lait de vache et le risque de diabète de type-1 se renforce d’année en année, l’Académie américaine de pédiatrie déconseille de donner dans les 12 premiers mois du lait de vache et des laits artificiels contenant des protéines de lait de vache intactes aux bébés nés dans des familles à risque.
Pour toutes ces raisons, il ne faut pas donner de lait de vache classique à un enfant avant au moins un an. Cette mise en garde de bon sens ne figure pas dans l’avis de l’Anses. Pourtant, on compte dans la littérature scientifique plus de cas problématiques de bébés ayant reçu du lait de vache traditionnel que de cas de bébés nourris avec du lait de coco ou du jus de soja, voire du lait de chèvre – qui sont visés par cet avis.
Il était à parier que cette présentation très tendancieuse autoriserait tous les dérapages sur le mode "les laits végétaux sont dangereux", alors même comme on l'a dit, que les formules végétales ne sont pas en cause. Eh bien ça n'a pas loupé. Le Figaro, qui en général n'en rate pas une, titre ainsi : "Alerte sur les laits de soja pour bébés".
Pour quelle raison a-t-on donc oublié le lait de vache dans cet avis ? Voilà une bonne question à poser aux experts du comité de nutrition humaine qui l'ont rédigé qui l'ont rédigé. Il ne faudrait pas qu'on s'aperçoive un jour qu'ils ont les mêmes fréquentations que les pédiatres de la société française de pédiatrie, à l'origine de ce "cri d'alarme" dirigé contre les boissons végétales. Mais on sait que c'est bien sûr inimaginable.
Source
Penrod JC, Anderson K, Acosta PB. Impact of iron status of introducing cow’s milk in the second six months of life. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 1990.




jeudi 14 mars 2013

Alternative Santé

Une proposition  de site que je trouve intéressant en matière de santé alternative ou, pour le moins, de réflexion afin de se sentir responsable de ses démarches de santé, de ses dépenses, de son engagement personnel car le meilleur des médecins n'est pas un faiseur de miracle sans la participation de son patient,etc.
Vous pouvez vous abonner gratuitement à la newsletter que vous recevrez tous les jeudis. Pour la recevoir: http://www.alternativesante.fr/inscription-a-la-newsletter/
Voici la newsletter que j'ai reçue aujourd'hui jeudi.
BIG PHARMA EN PLEINE SANTÉ PENDANT QUE TOUT LE MONDE PLONGE
Comment marche ce miracle ?
L’industrie pharmaceutique française est l’une des plus puissantes au monde avec 50 milliards de chiffre d’affaires annuel, en croissance continue, et 110.000 emplois. Pendant que tout le monde se fait, à grand peine, des marges de coefficient entre 1,5 et 3 maximum, les grands labos s’autorisent de multiplier par 10, 20, ou 30 le coût des produits à la vente ; par exemple les cocktails chimio sont vendus (à la sécu) 40 fois leur coût de fabrication.
Chaque année, il sort 150 nouveaux médicaments ayant obtenu l’AMM (autorisation de mise sur le marché) qui sont lâchés à la vente. Les trois cibles privilégiées : le diabète, le cholestérol, l’hypertension, des maladies que l’on contient juste mais que l’on ne guérit pas, et qui abonnent quotidiennement les patients à vie. Merveilleux ! De plus on remplace d’anciens médicaments-béquilles par des nouveaux aussi médiocres et beaucoup plus chers. Rentable !
L'envers du décor
Et c’est là que nous découvrons un service d’état très discret : la HAS (Haute Autorité de Santé) qui délivre un avis sur chaque nouveauté sous le sigle de ASMR (amélioration du service médical rendu), celui-ci se répartissant comme suit :
ASMR Classe 1 = innovation majeure
ASMR Classe 2 = innovation importante
ASMR Classe 3 = innovation modeste
ASMR Classe 4 = innovation mineure
ASMR Classe 5 = innovation nulle
Mais les labos ne s’occupent pas de ces cotations. Ils prétendent que celles-ci, instituées depuis 2005, ne sont que de simples formalités de routine. Mieux, Parmi les 77 médicaments actuellement épinglés par l’ANSES « à surveiller pour effets secondaires inquiétants », c’est justement l’un de ceux-là, contre le diabète, avec la plus mauvaise note de la HAS (classe 5), qui a été récemment sélectionné par le laboratoire X pour une gigantesque campagne publicitaire. En plus, il traine de jolies casseroles : suspicion de risques cardiaques, hépatiques et cutanés, et il va coûter 6 fois plus cher que les médicaments qu’il va remplacer, la Sécu le prenant en charge à 100% sans problème.
Un autre exemple récent est celui d’une nouvelle molécule contre des maladies neurologiques
Le verdict de la HAS sur ce produit est sans appel : classe 4 avec effets secondaires importants chez 90% des patients, plus 2 morts enregistrés. Mais le rapport mensuel prévu étant de 2000 € par patient – remboursement refusé par le NICE anglais mais accepté par la Sécu ! - le laboratoire X a quand même misé sur ce dangereux « nanar » pour  une campagne publicitaire monstre. Un congrès de neurologie a été organisé, où 400 neurologues ont été invités. Environ 15 jours après, le produit était libéré sur le marché et quelques semaines plus tard, il y avait déjà 7 morts suspectes… Le très sérieux journal médical indépendant « Prescrire » avait pourtant prévenu les médecins du fait que ce médicament ralentit dangereusement le cœur pouvant aller jusqu’au malaise cardiaque. Mais les médecins abonnés à Prescrire sont loin d’être la majorité.
Alors comment de tels « navets » dangereux peuvent-ils s’implanter quand même sur le marché pharmaceutique et atterrir sur les ordonnances des médecins? Grâce au travail de fourmi de plus de 12000 VM (visiteurs médicaux). Déjeuners, relations conviviales de confiance, organisations de soirées dans des hôtels luxueux, avec conférences de faux professeurs, en fait simples docteurs à la solde du labo fournisseur, voyages « d’étude » à l’étranger en classe affaires, hôtels 4 étoiles pour les bons prescripteurs…
Un dernier petit détail en aparté : afin d’établir les essais de nouveaux médicaments en phase 4, des médecins sont sollicités pour les prescrire avec engagement de suivi compte rendu moyennant 480 € par patient…..excellent pour arrondir les fins de mois avec des clients non informés !
Ma conclusion
Tout cela n’est pas vraiment une surprise, sauf que c’est encore pire que ce que l’on croyait.
La leçon à tirer :
  • Toujours demander ou, mieux, aller voir sur Internet depuis quand le médicament que l’on vous prescrit est sur le marché (peut-être que cela ne fera pas plaisir à votre prescripteur….).
  • Ne jamais accepter des médicaments récents, et exiger uniquement de vieux remèdes qui ont fait leurs preuves de non dangerosité.
  • Lorsqu’on n’a rien à vous proposer qui n’ait des effets secondaires peu sympathiques, tournez vous vers des molécules de médecines naturelles qui sont en fait les seules à être reconnues par le vivant (biocompatibles) et n’ont pas d’effets secondaires ( Serment d’Hippocrate : NE JAMAIS NUIRE)
Michel Dogna

Il y a quelques semaines, on était en pleine panique au ministère de la Santé. Déremboursement des pilules de 3ème et 4ème génération, interdiction de prescrire ce contraceptif hormonal pour les généralistes (belle offense au passage) et dans la foulée, une affaire dans l’affaire avec le retrait de l’anti-acnéique Diane 35 (Bayer toujours), nouvel exemple après le Médiator de détournement de prescription (25 ans de laisser-faire des autorités de santé !)...
Et depuis ? Plus rien...
Depuis, les soi-disant « minipilules » inoffensives de 2ème génération continuent à être prescrites comme si de rien n’était, ou presque. Y compris des pilules préhistoriques ou de 1ère génération comme Minidril qui va fêter ses 40 ans, Adepal ou Triella, autant de poisons que l’on aurait dû jeter à la poubelle depuis bien longtemps !
Depuis aussi, on continue à donner des pilules avant-gardistes genre Cerazette, la pilule la plus prescrite par les gynécologues, bourrée de progestatifs de 3ème génération (désogestrel) aux effets mal évalués.
33 ans d’alertes sur les dangers des hormones de synthèse...
En 1980, le Dr Dominique Chatain, gynécologue, alertait l’opinion dans un livre intitulé « Danger Pilule ». Un ouvrage nourri de faits et chiffres qui pointait déjà les effets secondaires et les risques d’accidents cardio-vasculaires, d’hypertension, de chute de libido, de chute des cheveux, de prise de poids, de cancers.
En 1983, Barbara Seaman, une grande journaliste américaine, signait « Dossier Hormones » avec le médecin et pharmacologue Gideon Seaman. Ils y expliquaient très clairement pourquoi il ne fallait surtout pas prendre d’hormones et comment faire autrement. « Toute femme qui prend ces traitements vit dans un état biochimique altéré », disaient-ils à propos de ce qu’ils qualifiaient de « pilule du cancer ».
En 1988, le Dr Ellen Grant, qui fut pourtant en Angleterre une fervente apôtre de la pilule (elle a participé aux premiers essais), publiait « Amère Pilule ».
Dans cet ouvrage fort documenté, le Pr Lucien Israël écrivait en préface : "Ce livre souligne les dangers réels de la pilule, et montre, indirectement, que le bouleversement des équilibres naturels comporte toujours obligatoirement un prix à payer… En fait, s'agissant d'autres domaines de la médecine, il est vraisemblable que les produits entraînant de telles conséquences n'auraient jamais reçu l'autorisation de mise sur le marché…".
En 2001, le Pr Henri Joyeux, cancérologue, publiait « Femmes, si vous saviez ! », un livre plusieurs fois réédité dans lequel il dénonce autant les dangers de la contraception chimique que de la THS. « C’est bonnet blanc et blanc bonnet » écrit-il à propos de ces traitements dont il explique les effets cancérigènes et thrombo-emboliques.
Dans ce livre, on peut noter cette phrase terrible du Dr Pierre Simon, co-fondateur du Planning Familial : « Si j'étais femme, sachant ce que je sais de la physiologie féminine, vous me paieriez cher pour me faire avaler la pilule ! ».
La pilule est un cancérigène certain. Mais qui le sait ?
Et depuis ?
Des études ont été publiées (dont une dizaine sur les risques thrombo-emboliques véneux des 3ème et 4ème générations entre 2005 et 2012), des débats initiés mais sans succès. Alors retenons seulement deux faits, incontournables, têtus :
  • En 2005, le CIRC (Centre international de recherches contre le cancer) a classé les contraceptifs oraux oestro-progestatifs comme substances cancérigènes de catégorie 1. L’information a été publiée en plein mois d’août, elle est passée inaperçue chez les journalistes et la Ligue contre le Cancer, malgré ses millions d’euros de budget de communication n’en a pas fait la publicité... Catégorie 1 = cancérogène certain. La pilule est donc au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre.
  • En septembre 2011, l’Afssaps (rebaptisé depuis ANSM) a officiellement publié une alerte sur les risques de thrombo-embolies... Un communiqué pondu 6 ans après la publication d’une étude sans équivoque dans The Lancet !
Vous aurez pourtant remarqué comme moi que dans la cacophonie de ce début d’année, personne n’a évoqué le risque de cancers hormono-dépendants de la pilule oestro-progestative.
Pas un mot sur un possible lien avec les 70 000 nouveaux cas de cancers du sein enregistrés en France l’année dernière (une française sur huit est maintenant concernée).
Une épidémie telle que si l’on parvenait à l’éradiquer, me confiait dernièrement un grand cancérologue, c’est la moitié des centres anti-cancer qu’il faudrait fermer... Pas un mot sur le cancer de l’utérus, pas un mot sur tout autre risque que celui des thrombo-embolies d’ailleurs.
La pilule est un perturbateur endocrinien
La pilule n'est rien d'autre qu'un perturbateur endocrinien récemment recensée comme telle par l’ANSES au même titre que les phtalates ou le bisphénol A.
Qu’est-ce en effet que la pilule féminine ? C’est l’association de l’hormone masculine (la testostérone) modifiée, le norstéroïde, et de l’éthinyl-oestradiol, qui est l’hormone féminine modifiée (oestradiol). L’objectif de cette association contre-nature : inhiber l’ovulation.
Et, comme si l'ovulation était une maladie, on parle de « traitements »... Ceux-ci déséquilibrent la femme dans son être le plus intime : ses cycles, qui suivent peu ou prou ceux de la lune, et son horloge interne.
Les conseils d’une (sage) femme
Les gynécologues sont maintenant harcelés de questions (tant mieux) et les femmes s’inquiètent (à juste titre). Si vous paniquez, je vous recommande de suivre les conseils du Dr Bérangère ARNAL, gynécologue aguerrie et spécialiste de la prévention du cancer du sein.
La première recommandation de Bérangère Arnal est la suivante :
Si vous voulez prendre la pilule, prenez-la le moins longtemps possible et aux plus petites doses !
Bérangère Arnal explique aussi qu'il existe des solutions bien plus sûres que les pilules de 3ème et 4ème génération et elle en évoque de nombreuses. Tout en prenant soin à chaque fois de souligner les points faibles et les traitements alternatifs et complémentaires (TAC) nécessaires.
Ce sont par exemple :
  • Les pilules de 2ème génération peu dosées en éthinyl-oestradiol. Ça existe (Leeloo ou Lovavulo par exemple) !
  • Les pilules de 5ème génération composées d’hormones bio-identiques, dites semi-naturelles, c’est-à-dire très proches des hormones ovariennes (la pilule Zoélie notamment et Qlaira dans une moindre mesure). Qui en parle ? Même les gynécologues ignorent parfois qu’il existe une 5ème génération !
  • Les contraceptifs à 17 bêta oestradiol par voie percutanée (patch ou gel) ou à progestérone micronisée (préférer la voie vaginale à la voie orale).
  • L’anneau vaginal Nuvaring. Sûr et efficace.
  • Le stérilet  au cuivre non hormonal, notamment la version « short » pour les jeunes filles. Excellent rapport qualité/prix ! Coût : 35 euros remboursés par la Sécurité sociale. Pas rentable pour les labos...
  • La méthode Essure après 40 ans, âge à partir duquel tous les spécialistes indépendants vous diront qu’il est insensé de prendre la pilule. Anodine, confort assuré.
  • Le préservatif masculin : pour les femmes qui n’ont pas de rapports réguliers ou pour les jeunes filles (qui se protègent en même temps des MST). Sûr à 90%.
  • La vasectomie... Autre tabou !
Enfin, et c’est important : avoir des enfants est l’un des meilleurs moyens de se protéger des effets néfastes de la pilule, notamment des cancers.
Des compléments alimentaires indispensables
Dans la plupart des cas, la prise de pilule oestro-progestative, vous dira Bérangère Arnal, nécessite une complémentation en oligoéléments et vitamines compte tenu des carences et dérèglements qu’elle entraîne :
    Vitamines E, C, B2, B6, B9, B12, Magnésium, zinc, chrome, sélénium, levure de bière...
Mais votre gynéco vous en a-t-elle (il) touché un mot ?...
Les contraceptifs à éviter à tout prix:
  • Les pilules de 1ère et 2ème générations, trop dosées en oestroègnes (Minidril, Adepal, Triella, Trinordiol...).
  • Les pilules de 3ème et 4ème génération, en particulier celles du groupe Bayer : Meliane qui a provoqué le scandale, mais aussi Yasmin et Yaz, pour lesquelles le groupe allemand a essuyé une tempête l’été dernier au Canada et aux USA et a du verser 400 millions de dollars aux seules plaignantes américaines...
  • Le patch quand il est trop dosé (Evra notamment)
  • L’implant (contient un progestatif qui n’a pas été testé et provoque des saignements chez 40% des femmes, qui finissent par le retirer).
  • Les stérilets hormonaux.
Et les effets collatéraux, qui en parle ?
Des millions de femmes utilisent chaque jour la pilule : il en résulte une pollution chimique - via les urines et les eaux usées - de l’eau du robinet mais aussi des terres, des rivières... En l’occurrence, les molécules oestrogéniques ont envahi la nature, ce qui explique que certaines espèces se féminisent comme les poissons... et les hommes. Et ce n’est que l’une des conséquences possibles...
Cet impact environnemental colossal laisse penser qu’il faudra bien un jour concevoir des contraceptifs non chimiques, voire de se passer des hormones tout court.
Un tabou qu’il faudra bien lever
Mais la pilule c’est tabou. Pour un journaliste comme moi, c’est une affaire à se casser les dents : comment remettre en cause cette victoire de la femme sur sa sexualité ? Comment ne pas essuyer les foudres des féministes ?
La pilule, c’est la liberté sexuelle et un grand bien face au risque d’IVG.
Mais quel asservissement chimique aussi pour les femmes (qui en plus y perdent sans le savoir une partie de leur libido) ? Et quelle injustice vis-à-vis de leurs compagnons qui continuent à se la couler douce ?
Il faudra en finir avec « La pilule pour toutes », cette exception française. Si on considère l'utilisation globale de moyens contraceptifs dits modernes et réversibles que sont la pilule et le stérilet (cuivre et hormonal), elle est d'un peu plus de 38% en Allemagne et d'environ 60% en France !
Qui aura le courage de dire tout ça ?
Vous n’êtes pas obligés de me croire (je ne suis que journaliste), mais le ver est dans le fruit et l’on ne pourra faire l’économie de l'éliminer. C’est non seulement de la santé féminine qu’il en va mais bien plus, d’un véritable enjeu de société.
Quel médecin, quel lanceur d'alerte, quel grand ponte, aura le courage de le dévoiler au grand jour et la force de se faire entendre des journalistes ?
Prenez soin de vous, Dominique VIALARD

mardi 12 mars 2013

Vous reprendrez-bien un peu de saumon fumé ?



                

Les Français sont les premiers consommateurs européens de saumon. Les trois-quarts de ces saumons proviennent des milliers de fermes aquacoles installées dans les fjords de Norvège. Le marché, c’est maintenant 600 000 tonnes par an de ce poisson qui en sont exportées.
Mais il y a un problème de taille : les saumons sont élevés dans de telles conditions concentrationnaires (l’équivalent de 27 truites dans une baignoire), que s’est installé un parasite, le pou de mer, qui provoque de gros trous dans leur peau ainsi que des abcès les rendant invendables. Pendant vingt ans ce problème a été traité par les antibiotiques mais, comme d’habitude, une résistance s’est installée. Alors les services sanitaires ont appliqué une solution radicale, le diflurobenzuron, un pesticide pourtant interdit en Europe dans les milieux aquatiques pour son extrême dangerosité.
La visite de fermes avec des cages de 400 000 saumons a révélé que la moitié des saumons meurent par l’effet combiné du manque d’espace, du manque d’oxygène, et des poux. Alors, toutes les six semaines en moyenne, on verse des seaux de diflurobenzuron dans le parc ; il s’ensuit à chaque fois la mort de 2 à 300 saumons par jour pendant une semaine. Puis le produit se répand aux alentours tuant immédiatement toutes les espèces de poissons qui s’approchent du site. Les saumons sont les seuls à résister (partiellement) à ce toxique légalisé en Norvège. Bien sûr, aucune étude n’a été effectuée sur l’incidence du diflurobenzuron sur la santé humaine. Le lobby de l’aquaculture est devenu tellement puissant qu’il encadre tous les organismes de contrôle. La Norvège ne faisant pas partie de l’Europe, sa réglementation n’est pas assujettie à la législation européenne ; mais, en raison d’un accord de libre-échange (imposé par l’OMC ?), aucun contrôle n’est effectué à nos frontières…
C’est comme cela que le difluromachin, classé hautement cancérogène, arrive tranquillement dans votre assiette. Renseignements pris, aucun des éleveurs interrogés ne consomme leur saloperie de production.

 






RIZ AU THON A LA BRETONNE (B. FICHAUX)



 
200g de riz long ½ complet ou complet
2 à 2,5 fois son volume d'eau bouillante
100g de haricots de mer(algue) semi-frais (ou 25g de secs)
2 blancs de poireaux avec leur verdure tendre,2 gros oignons,1 grosse carotte
100g de thon au naturel
1 cuiller à soupe d'huile d'olive
2 cuillers à soupe de crème fraîche de soja
Poivre, safran
 
Rincez les algues à l'eau courante pour éliminer tout le sel (ou réhydrater 20mn les algues sèches).
Épluchez et émincez les oignons.
Lavez les poireaux, éliminez les parties vertes trop fibreuses, émincez-les finement.
Pelez la carotte, râpez-la grossièrement.
Faites dorer les oignons et le riz dans le fond d'1 grande sauteuse avec l'huile d'olive.
Ajoutez tous les légumes, les algues, le poivre et 5 à 56 filaments de safran.
Mélangez avant d'ajouter 2 fois (riz ½ complet) ou fois ½ (riz complet) le volume d'eau bouillante.
Laissez cuire à feu doux et à couvert 30 à 45 mn (riz complet).
Ajoutez le thon émietté, mélangez et tenez au chaud à couvert.
Rectifiez l'assaisonnement.
Ajoutez la crème fraîche de soja au moment de servir.

Un site "santé, bien-être "intéressant


Ci-dessous, je vous résume un article qui va dans le sens de pas mal de choses à lire sur ce blog ou dans les ouvrages de notre bibliothèque.
Voicid'abord l'adresse internet de cette naturopathe "en ligne" qui propose sur son site une foule de précieux conseils (même si les traductions sont parfois d' une qualité discutable!).
www.whitneycrossroads.com/

Voici le résumé d'un article dans lequel elle évoque la prévention des cancers, ennemis de notre 21ème siècle.
Nous sommes ce que nous mangeons,rappelle-t-elle, et l´alimentation a une part très importante dans notre capital santé. A l´heure où nous devons faire de plus en plus de choses en un temps réduit et où le stress occupe une place si importante, revenons aux valeurs initiales.

L'indice glycémique

Nous avons tous en nous des cellules cancéreuses mais qui ne sont pas activées. Pour s´activer et pour qu'ensuite  la tumeur se développe, il faut un apport de nutriments importants qui se fera par le développement de tout un réseau secondaire de vaisseaux sanguins autour de la tumeur. Par ce biais- là, la tumeur aura tout ce dont elle a besoin pour se développer grâce aux apports sanguins. Pour que tout cela s´opère, la glycémie (taux de sucre dans le sang) joue un rôle très très important. Chaque aliment possède un indice glycémique,  basé sur le taux de glucose qui a un indice de 100 (similaire à un pourcentage).
Tout ce qui est fait à partir de farine blanche possède un indice glycémique très élevé , TROP élevé! Il faut donc bannir de nos boulangeries tous les pains à base de farine blanche. De nombreux aliments sont concernés comme le pain,  mais aussi les pâtes, le riz, la pâte à tartes, les viennoiseries... Il faut donc se diriger vers des aliments "complets": pain complet aux céréales, pâtes complètes, riz complet etc 
Le sucre est lui aussi un aliment qui nourrit la tumeur. La responsabilité du pain blanc et du sucre est d'ailleurs engagée dans de nombreuses maladies dégénératives, dites "de civilisation".

Ceci n´est pas juste l'idée d´un illuminé mais un acquis scientifique à prendre en considération dans son alimentation pour éviter au maximum le développement de tumeurs. Nous avons accès aujourd’hui à beaucoup de données scientifiques alors servons- nous en pour améliorer notre santé et notre bien-être.

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vendredi 8 mars 2013

Alimentation: les conseils anti-cancer du professuer Hneri JOYEUX

La médecine officielle a inventé il y a quelques années une nouvelle maladie : l'orthorexie ( Note perso:L'anorexie- avec le préfixe privatif "a", c'est se priver de manger, l'orthorexie -de "ortho, la règle"- c'est suivre des règles strictes pour s'alimenter)
 Cette maladie serait le fait des personnes qui se méfient de ce qu'elles mangent, scrutent avec attention les étiquettes, et se conforment à des règles très strictes ne laissant aucune place aux aliments jugés malsains. Je pense pour ma part que ce que l'on appelle une maladie n'est en fait qu'une réaction de bon sens face aux manipulations criminelles auxquelles se livrent en permanence les industriels de l'alimentaire et la plupart des agriculteurs. 
Poisson qui ne dit pas son nom, faux œufs bio...
Comment ne pas devenir orthorexique quand pas un jour ne passe sans un nouveau scandale ? Après l’affaire (inter)minable de la viande de cheval, voici que l’on apprend que 60% du thon consommé aux Etats-Unis n’est pas du thon et qu’un tiers des poissons vendus ne sont pas ce qu’ils sont censés être . 
Et chez nous ? Poissons d’élevage pseudo-sauvages, variétés surexploitées que l’on fait passer pour d’autres... Un autre scandale agro-alimentaire se profile.
En parcourant les journaux, j'apprends aussi qu'en Allemagne, 200 exploitations ont été épinglées pour avoir vendu des œufs bio qui n’en étaient pas...
La même semaine, je lis ce que j’avais déjà écrit l’été dernier : à savoir que 90% des vins contiennent des pesticides . 
Au même moment, on apprend qu’on nous cache la valeur calorique des fibres sur les étiquettes...
C'est clair maintenant, les "alimenteurs" sévissent à tous les étages.
Un cancer sur deux est lié à de mauvaises habitudes alimentaires
Pourtant, il faut bien manger ! « Bien » dans le sens où le plaisir de manger doit rester intact et ne pas nous rendre dingue. « Bien » dans le sens où l’alimentation est l’un des meilleurs moyens de prévention du cancer et des maladies de civilisation.
Les cas de cancers dans le monde devraient augmenter de 75% d'ici à 2030, selon une étude publiée en 2012 dans « The Lancet Oncology ». Or 50% des cancers déjà sont liés à de mauvaises habitudes alimentaires. C’est un minimum sachant que c’est l’Académie de Médecine qui le dit...
La place centrale de notre rapport à l’alimentation dans le développement des cancers ne fait aucun doute. C’est ce que martèlent depuis des années quelques experts indépendants comme le Pr Henri Joyeux. Ce cancérologue pionnier de la prévention primaire par l’alimentation l’a dit bien avant feu l’excellent David Servan-Schreiber. 
« Mieux vaut un bon menu qu’une ordonnance ! »
Professeur de cancérologie et de chirurgie digestive à la Faculté de Médecine de Montpellier, Henri Joyeux est l’un des meilleurs spécialistes français en nutrition, alimentation et cancer. Il aime à citer Jean Rostand. C’est sa façon à lui de traduire le premier précepte hippocratique. Dans sa préface de « L’alimentation ou la troisième médecine », œuvre maintes fois rééditée de son ami Jean Seignalet, il rappelle cette évidence : « c’est la nutrition qui fait l’unité du corps humain cohérent ». 
Nous sommes ce que nous mangeons mais hélas tous les conseils nutritionnels ne vont plus dans le même sens, d’où l’intérêt de rappeler les fondamentaux.
Les conseils essentiels d'Henri Joyeux pour éloigner cancer et maladies chroniques
Nous portons tous en nous des cancers potentiels, explique H.Joyeux. Des cellules dormantes qui possèdent un potentiel de transformation cancéreuse. Voire de minuscules tumeurs peut-être, tapies, endormies. Alors ne les réveillons pas et ne les stimulons pas par de mauvaises habitudes alimentaires ou des comportements dangereux.
Il conseille donc d'éviter autant que possible 3 types de produits :les viandes rouges et les charcuteries,les produits laitiers,le gluten.
1 - La viande doit redevenir un aliment spécial
C’est exactement ce que prône un tout récent rapport des Nations unies pour l’environnement, pour des raisons évidemment écologiques. Mais ce qui vaut pour la planète vaut pour notre écologie personnelle : il nous faut réduire drastiquement notre ration de viande.Cela nous évitera bien des acides gras saturés et des complications.
L’idéal est de revenir à l’alimentation des années 50, juste avant que nos habitudes alimentaires ne basculent du végétal à l’animal. 
Manger de la viande exceptionnellement et de préférence blanche, dans des plats où celle-ci n’est pas l’ingrédient principal. Priorité aux légumineuses (attention au mode de cuisson, qui doit rester léger), avec de petites bouchées de viande. C’est ainsi que l’on se nourrit encore dans les pays les plus démunis et l’on ne s’en porte pas plus mal malgré la pauvreté.
2 - Laissez les produits laitiers aux veaux...
Les sécrétions des mamelles de la vache sont bonnes pour le veau. Pour l’enfant, la nature a fait le sein maternel.
Retenons que les produits laitiers contiennent trois familles de facteurs de croissance :les EGF : facteurs de croissance épidermique,les TGF : facteurs de croissance de transformation (squelette, articulations, muscles...),les IGF : facteurs de croissance de l’insuline.
Ces trois facteurs de croissance sont dangereux pour l’être humain. Encore une fois, ils sont destinés au veau. Or un veau, un an après sa naissance, pèsera avec ce régime 350 kg quand un petit d’homme atteindra 5 kg...
Ces facteurs de croissance ne sont pas détruits par le mode de conservation UHT, l’ultra haute température (consistant à porter le lait à 140° pendant 3 à 4 secondes) et vont attaquer notre foie, notre pancréas, nos muscles... Nos grands-mères faisaient mieux : en faisant bouillir le lait jusqu’à obtenir une crème de surface qu'elles évacuaient, elles éliminaient ces facteurs de croissance.
Trois produits laitiers par jour : la voie royale vers la maladie chronique
Se gaver de produits laitiers, c’est donc se gaver d’hormones de croissance inadaptées à notre organisme. Ce n’est pas un hasard si les nouveaux traitements en cancérologie passent pas des thérapies ciblées sur le tissu tumoral, des anti-angiogéniques, autrement dit des anti-facteurs de croissance. 
A quoi bon consommer ces facteurs de croissance pour se soigner ensuite avec leurs antagonistes ? 
Et que penser des recommandations du Programme National Nutrition Santé 2011-2015 qui impose encore 3 produits laitiers par jour pour les enfants comme pour les adultes ?
Pour le calcium ? Les produits laitiers nous en apportent 3 fois trop. Sachant que le calcium n’est absorbé qu’à 35% par notre métabolisme, le reste va aller calcifier notre squelette, nos articulations, irriter notre côlon. Avec arthroses, maladies auto-immunes et cancers à la clé.
Pour le sucre ? Le lactose entraîne de « lactolisme » pour reprendre l’expression d’Henri Joyeux !
3 - Réduire ou supprimer le gluten
En transformant génétiquement notre froment (les épis montaient bien plus haut dans les champs de blé des années 50), l’agriculture intensive nous a exposés à des dangers qui ne cessent de croître.
Vous êtes toujours ballonné, vous avez des gaz, une mauvaise excrétion ? Vous êtes plutôt souvent fatigué ? Vous souffrez peut-être de la maladie coeliaque. Facile à déceler soi-même : il suffit de se passer pendant 15 jours :de pain, même complet,de pâtes,de pizzas,de viennoiseries et autres biscuits.
Si au bout de 15 jours les symptômes diminuent ou disparaissent, c’est que l’on est intolérant ou allergique au gluten. 
Le gluten des produits à base de blé, de maïs, de seigle, d’orge, mais aussi de kamut ou d’épeautre favorise la porosité intestinale. Autrement dit l’intoxication générale de nos organes : les mauvaises molécules comme celles du lait, au lieu d’être évacuées par notre côlon, vont aller réveiller nos cellules à potentiel de cancérogénicité. Et détruire notre système immunitaire, d’où l’explosion des maladies auto-immunes.
Attention en particulier au pain moderne qui outre sa pauvreté nutritionnelle nous apporte presque à lui seul la quantité de sel dont notre organisme a besoin au quotidien. Salez vos plats par dessus et on connaît le résultat...
Du bio, de saison. Ça va sans dire... mais ça va mieux en le disant...
Quel que soit son choix alimentaire, le plus important est de manger bio et avec mesure, c’est un préalable. Bio, si l’on peut. Cela a un prix que tout le monde ne peut s’offrir. Mais on peut au moins manger des produits de saison en se rapprochant le plus possible de l’agriculteur-producteur (le premier acteur de santé).
Prudence par contre sur les conserves et les surgelés, même bio, vecteurs d’helicobacter pylori (direction l’estomac) ou de bactéries dévastatrices (direction l’intestin et sa flore), inflammatoires et cancérigènes à la longue. A consommer avec modération. 
Savoir conserver les aliments et les protéger de l’oxydation
Attention en fait au mode de conservation tout court : si vous achetez du bio et que vous ne savez pas le conserver, cela ne sert à rien. 
Vous connaissez le danger de certaines bactéries mais peut-être ignorez-vous que les antioxydants mal conservés deviennent pro-oxydants. Je vous renvoie ici à un excellent livre hélas trop peu connu : « L’oxydation des aliments et de la santé » . Jean Morelle, qui l’a écrit peu avant sa mort, y explique comment par exemple introduire dans la cuisine certains légumes pour contrecarrer le phénomène d’oxydation du plat... Ce chercheur atypique, biochimiste, a consacré sa vie au stress oxydatif, générateur de bien des maladies.
Les 12 grand conseils de santé du Pr Joyeux
Voici 12 conseils à suivre (en persévérant !) pour prévenir non seulement les cancers et leurs récidives mais aussi les maladies de civilisation : diabète, surpoids, maladies auto-immunes, des rhumatismes à l’Alzheimer... L’alimentation y tient une place forcément centrale...
1. Faire de l'exercice régulièrement ,transpirer ( en même temps ou autrement) pour éliminer les pollutions des pesticides, insecticides... : au moins deux fois 30 mn par semaine. Vous ferez fondre votre gras en excès, perdrez du poids et renforcerez la masse musculaire. 
2. Eviter le surpoids excessif : pas plus de 5 kg par rapport à votre poids idéal. Ne suivez aucun régime, mais mangez mieux et meilleur et vous perdrez 1 kg par mois (voir Le livre « Changez d’Alimentation – l’Atout Bio », ci-dessous).
3. Si vous voulez avoir des enfants, le mieux est avant 30 ans ET si vous avez des enfants, et essayez de les allaiter au moins 6 mois.Attention au ”Parlodel”destiné à couper la lactation. L'allaitement maternel, c'est l'idéal pour la santé du bébé (point besoin de vaccinations pendant ce temps) et pour la santé des seins de la maman.
Pour les hommes soyez des pères modernes, attentifs, capables de cuisiner et de faire le ménage…
4. Si vous voulez fumer, gardez une ou deux cigarettes par jour, pas plus, ET évitez le tabagisme passif. Les risques de cancer sont au niveau des voies respiratoires, de la vessie, du cerveau.., des troubles vasculaires, cardiaques, cérébraux, l’Alzheimer et le Parkinson.
Le cannabis et les drogues dures, en plus des dégâts pour le cerveau (schizophrénie, névroses, psychoses, dépressions), réduisent les défenses immunitaires et peuvent faire le lit de cancers gravissimes d'évolution très rapide.
5. Buvez au total 3 grands bols par jour : le matin de tisanes de thé, thym, romarin, sauge… et le soir  verveine, camomille, tilleul, achillée millefeuille...  + 3 verres d'eau au repas et un verre (ballon) de bon vin bio à la fin de chaque repas. 
Ni coca, ni soda, ni Nutella... ils apportent trop de sucres, sources de gras (dans le foie et sous la peau), et ne consommez jamais de faux sucres et de produits light même si vous êtes diabétique. 
Un à 2 cafés pas plus par jour, avec un carré d’Omegachoco pour votre palais des saveurs. 
6. Consommez plus de calcium végétal qu’animal. Et pour le calcium animal, choisissez en priorité les produits laitiers des petits animaux, chèvres et brebis (1 seule portion par jour). Pas de produits laitiers liquides ou semi-liquides, ils contiennent trop de sucres sous forme de lactose dont vous ferez du gras. 
Mastiquez pour saliver et goûter, vous régalerez votre palais des saveurs. 
7. Augmentez la consommation de salades et autres crudités + 4 à 6 fruits frais par jour, si possible bio et de saison, dont un fruit frais à chaque récré… pour les enfants en âge scolaire. 
Pas de compotes, elles contiennent trop de sucre et vous ne les mastiquez pas. 
Le meilleur sucre est le fructose présent dans les fruits frais, mais aussi dans les miels non chauffés de proximité (surtout acacias et châtaigniers que peuvent consommer les diabétiques en petite quantité).
Arrosez vos salades d’huile d’olive bio, vierge, première pression à froid et de jus de citron.
8. Consommez fruits secs et oléagineux (noix-noisettes-amandes-pignons) et légumineuses cuites à la vapeur douce de courte durée, quelques minutes pour être al dente. 
Les légumineuses seront à croquer, conserveront leurs goûts, leurs phytohormones et toutes leurs fibres, utiles pour votre flore intestinale et nettoyer les côlons pour l’évacuation des déchets, évitant ainsi la constipation source de pullulation et putréfaction intestinales. 
9. Consommez poissons et fruits de mer, 2 à 3 fois par semaine, pour avoir l'iode pour votre thyroïde, les oméga 3, les minéraux et les oligo-éléments pour nourrir vos neurones. Faites travailler vos connections neuronales et vos neurones en évitant les nombreuses émissions débiles à la télévision, lisez, cultivez vous, détendez vous astucieusement en famille.
10. Evitez les plats trop cuisinés. Cuisinez TOUT à la vapeur douce, abandonnez les micro-ondes, la cocotte-minute, les fritures… qui abiment les qualités nutritionnelles des aliments.
11. Consommez moins de gluten, car si vous avez la moindre intolérance, il est responsable de porosité intestinale. Il est présent dans les pains, pizzas, pâtes, viennoiseries, biscuits qui se comportent comme des sucres. Les remplacer par les pains des fleurs, graines et farines de sarrasin, millet, quinoa, châtaigne. 
12. Evitez au maximum les consommations hormonales prolongées, idéalement moins de 5 ans pour la contraception et mieux pas du tout. Faites prendre aux hommes leurs responsabilités avec le préservatif qui est sans danger pour chacun. Pas de traitement hormonal à la ménopause en dehors des phytohormones à la demande. 
Ces bons conseils en poche, vous pouvez vous alimenter sereinement en faisant votre propre cuisine. A propos, un dernier conseil de Madame Joyeux cette fois : faites-la en chantant, cela n’en sera que meilleur !
Prenez soin de vous,
Dominique Vialard
avec l'aimable participation du Pr Joyeux et de son épouse