A votre disposition

 

Le premier Hors-série de Kaizen est sorti, il est consacré entièrement à Pierre Rabhi. Un bel ouvrage de 132 pages, avec de nombreuses photos et témoignages inédits et sans publicité. Vous découvrirez le parcours de Pierre Rabhi comme vous ne l’avez jamais lu, depuis son Algérie natale jusqu’à son Ardèche d’adoption, les livres et les personnes qui l’ont inspirés depuis un demi-siècle. Vous pourrez aussi explorer toutes les réalisations qu’il a initié : Les Amanins, le Mouvement Colibris, le Hameau des Buis, Terre et Humanisme, le Monastère de Solan…

A lire aussi des entretiens et témoignages exclusifs : Matthieu Ricard,Nicolas Hulot, Edgar Morin, Zaz, Michèle Rabhi, Cyril Dion, Françoise Nyssen, Fabrice Nicolino…

Un premier hors-série très inspirant, essentiel en ces temps moroses .

Un certain nombre des ouvrages de Pierre RABHI figure dans la bibliothèque.

Cinq raisons d'arrêter le pain blanc

Le pain, « fruit de la terre et du travail des hommes », est l'aliment de base de notre civilisation. Mais le moment est venu d'arrêter de manger du pain blanc. Voici pourquoi :

Trop hybridé

Le blé ne peut plus être considéré comme un aliment sain pour qui que ce soit. Même bio, complet, le blé moderne est hautement hybridé. Il a une trop haute teneur en glutamine, une protéine qui a tendance à irriter la paroi intestinale, et contient beaucoup moins de minéraux et de vitamines qu'il y a cent ans.Ceci est très regrettable parce que le blé était un aliment correct, et qu'il est aujourd'hui utilisé dans d'innombrables farines et aliments, notamment comme épaississant.

Trop pauvre en fibres, vitamines et minéraux

Dans le pain blanc, la meilleure partie de la farine a été enlevée pour être donnée aux  animaux d'élevage. Le blé entier n'est pas bon pour la santé, mais au moins contient-il des fibres, des vitamines, des minéraux. Pour faire du pain blanc, en revanche, le germe ainsi que le son du blé sont retirés.
Ne reste qu'un produit quasiment sans fibres, presque sans vitamines ni minéraux, qui n'est au fond que de l'amidon. Ce sont de pures calories sans nutriments essentiels. La boîte en carton de vos céréales contient à peu près autant de micronutriments que les céréales elles-mêmes, si ce n'est plus.
Ne vous laissez pas impressionner par les étiquettes indiquant que les céréales ont été « enrichies » en vitamines. La raison pour laquelle les céréales sont parfois « enrichies » est justement que les scientifiques se sont aperçus en 1945 à quel point elles étaient pauvres en nutriments. Les fabricants rajoutent donc 3 ou 4 vitamines, et un peu de fer. Mais c'est comme si quelqu'un volait 10 000 euros sur votre compte en banque, puis décidait de vous « enrichir » en vous donnant 2 euros.

Trop salé

Le pain blanc moderne est trop salé. Il contient en moyenne 19 g de sel par kg de pain. Une baguette (250 g) contient 4,7 g de sel soit presque la quantité maximale quotidienne recommandée par l'OMS (5 g/jour/personne). Un rapport de l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), publié en 2002, plaçait le pain (et les biscottes) en tête des aliments vecteurs de sel dans l'alimentation quotidienne Sans ajout de sel à la fabrication, le pain sans sel contient néanmoins de 0,2 à 2,2 g de chlorure de sodium par kg.

Trop sucré

Le pain blanc n'est plus un sucre lent, mais bel et bien un sucre rapide, avec un index glycémique élevé, qui provoque une forte décharge d'insuline et une hypoglycémie réactionnelle.
L'indice glycémique indique l'effet des aliments sur la glycémie (taux de glucose dans le sang) durant les deux heures suivant leur ingestion.
L'indice 100 de la glycémie (maximum) correspond au glucose pur et... au pain blanc qui n'est, nous l'avons vu, que de l'amidon, l'amidon n'étant qu'une chaîne de molécules de glucose.
Cela veut dire que manger du pain blanc est pire que de croquer des morceaux de sucre : cela fait monter en flèche le taux de sucre sanguin, ce qui affole le pancréas, provoque un pic d'insuline, avec un risque, à terme, de développer une résistance à l'insuline, un diabète, de l'obésité, des maladies cardiovasculaires.

Trop de gluten

Les blés modernes, issus d'hybridation, ont été sélectionnés pour leur richesse en gluten. Le gluten est un mélange de protéines. Plus il y a de gluten dans la farine, plus le pain lève, est élastique, moelleux. Le pain paraît plus beau, plus gonflé, et se vend donc mieux.
Le problème est que le système digestif d'un grand nombre de personnes ne supporte pas les quantités de gluten présentes dans le pain moderne. L'intolérance au gluten est source de fatigues, de douleurs abdominales, de diarrhées, de reflux gastro-oesophagiens, de problèmes articulaires, d'eczéma, et même de troubles neurologiques.

A quand une révolte ?

Le philosophe Guy Debord s'est étonné que les boulangeries aient pu remplacer le pain par une imitation de pain sans que cela ne provoque une nouvelle Révolution :

« Dans la période qui précéda immédiatement la Révolution de 1789, on se souvient combien d’émeutes populaires ont été déchaînées par suite de tentatives alors modérées de falsification du pain. (...) Lorsqu’on a vu, il y a bientôt dix ans, le pain disparaître en France, presque partout remplacé par un pseudo-pain (farines non-panifiables, levures chimiques, fours électriques), non seulement cet événement traumatisant n’a pas déclenché quelque mouvement de protestation et de défense comme il s’en est récemment produit un en faveur de l’école dite libre, mais littéralement personne n’en a parlé. »(Guy Debord, Encyclopédie des nuisances, tome I, fascicule 5, 1985)

Source: la lettre Santé Nature Innovation . Pour commenter cet article: http://www.santenatureinnovation.fr/quelles-solutions/nutrition/regime-pain-blanc-nutrition-sante-naturelle
Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit des Nouvelles Publications de la Santé Naturelle, 14 rue Charles Laffitte, 92200, Neuilly-sur-Seine. Pour toute question, adresser un message à contact@santenatureinnovation.fr

Les seniors et le pilates

La génération du baby boom vieillit mais elle espère continuer à être active et rester en bonne santé.

Or, beaucoup croient encore  que faire des exercices augmente le risque de blessures, alors que c’est en fait l’opposé qui est vrai. Le corps réagit bien à un  entraînement adapté ,peu importe l’âge. Trop de personnes âgées ne se rendent pas compte qu'un sédentaire a plus de risques de se blesser ou de tomber malade.

L’équilibre, l’agilité, la proprioception et la conscience kinesthésique diminuent avec l’âge et la sédentarité. L'état du corps dépend de la vision, du système vestibulaire, des nerfs ,des muscles, des articulations et des tendons pour se tenir vertical.De plus, le système musculaire s’affaiblit du centre vers les extrémités et la perte de souplesse diminue la capacité de bouger correctement et de se tenir avec un bon maintien. Avec l’âge, le « centre »  certains  muscles de" sanglage" deviennent inefficaces  , d'autres  raccourcissent, tirant le haut de corps vers l’avant jusqu’à rendre l'équilibre incertain.C'est ainsi que, par défaut de force du couple "dos/abdos", notamment, beaucoup de personnes âgées perdent l’équilibre et souffrent de blessures orthopédiques comme des fractures de hanche ou d’épaule.

Pilates est une méthode idéale pour ces personnes  car il est plus doux pour les articulations que bien d’autres méthodes. Il se concentre sur la conscience du périnée, sur le respect des courbures physiologiques de la colonne, sur l'alignement, sur la respiration, sur la qualité des gestes, pas sur le nombre de répétitions.Il renforce le « centre », travaille la mobilité  des articulations et l'élasticité des muscles.Les exercices apprennent à se servir de tous les muscles du corps,notamment  les profonds, et de ce fait, réduisent les risques de chutes. Cette conscience et ce renforcement des muscles plus profonds réduit le stress sur les muscles les plus superficiels , les plus gros,  et les aide à mieux travailler.

Le pilates est aussi une méthode extrêmement souple car les exercices peuvent être modifiés selon les besoins de chaque élève.Un homme de 60 ans , sans entrainement, ne fera pas le même Pilates qu'une jeune femme de 30 ans  férue de danse classique!Mais les principes de base seront les mêmes.

Avec Pilates, une personne âgée peut avoir un «centre » fort qui fonctionne efficacement, avec des muscles de stabilisation solides et une base équilibrée pour bouger.Il leur  permet ainsi de mieux réagir à leur environnement.

Le déclin du Pilates

Le Pilates est en déclin, lit-on dans la presse depuis 2 ou 3 ans, et cela ne m'étonne aucunement, c'était même prévisible.

Au Canada, le nombre de cours diminue. Selon les entraîneurs, le Pilates est souvent trop cher et prend trop de temps.Le Pilates est aux antipodes des critères de notre société: aller vite, avoir des résultats immédiats, consommer, zapper... Alors, beaucoup reviennent aux  méthodes plus proches du camp para-militaire que du sacro-saint contrôle qu'exige la méthode Pilates.Ils recherchent des formes d’exercices plus amusantes, comme la Zumba, ersatz d'aérobic remanié à la sauce brésilienne..C'est exotique! ou quelque chose de plus dur comme l'ambiance du camp para-militaire. La directrice de la société « Extreme Fitness » à Toronto  explique:" Quand le Pilates est devenu tendance il y a environ 6/7 ans, nous donnions 5 cours par semaine. Aujourd’hui, nous n’en donnons plus qu’un. »

Depuis 2007, le collège américain de la médecine du sport a sondé les professionnels du fitness à travers le monde et cette étude a dégagé le top 10 des pratiques les plus exercées:le Pilates était 7e sur la liste début 2008, il est descendu de deux rangs en 2010 et n’apparaît plus dans les statistiques de 2011.

Le docteur Thompson, professeur de kinésiologie à l’université de Géorgie  analyse que le Pilates a profité d’un phénomène d’engouement fulgurant car porté par des témoignages et des articles de presse élogieux mais le coût exorbitant de l’appareillage, la charge des salaires de professeurs compétents pour les cours au sol  ou bien encore le fait que Pilates se pratique en petits groupes restreints  ce qui en élève le prix,dissuadent de plus en plus les élèves car  toutes ces charges sont nécessairement supportées par les salles  et reportées sur les clients. Compare-t-on le fast-food et la restauration gastronomique? Pire, malgré la différence de prix , le fast-food rapporte plus que la restauration de qualité!

En outre beaucoup de clients ne veulent plus consacrer   des mois à maîtriser la technique Pilates,sa respiration, sa notion de "centrale énergétique", son contrôle,sa fluidité ... ils veulent simplement aller dans une salle de fitness et s’épuiser sans se préoccuper de grand'chose d'autre.

Eh oui, le Pilates apprend la conscience du corps et ce n’est pas un apprentissage facile; il est  nécessaire de faire marcher sa tête, encore plus que dans l’apprentissage du yoga.

Pour beaucoup, cette philosophie "corps-esprit" n’entre pas en ligne de compte dans leur pratique sportive et aller dans une salle de sport pour atteindre un résultat physiquement rapide, même si c'est au prix d'effets nocifs à long terme, leur suffit.

Mon expérience de 20 ans de Fitness va dans ce sens: apporter de la technique, du contrôle, à un public de prime abord attiré par le rythme de la musique et le défoulement immédiat , n'est pas chose facile; il  faut à l'enseignant durée,  ténacité et  conviction !Encore faut-il qu'il soit soutenu par les propriétaires de salles ou qu'il ait assez la foi pour se mettre à son compte...Peu d'élus , mais il y en a. Et, pour endiguer ce manque d’intérêt croissant pour le Pilates, de plus en plus de formules hybrides voient le jour. Un mélange de Pilates et d’autres formes d’exercices, des cours qui  fusionnent le Pilates avec le Yoga ( (Yogalates), le taï- chi... Faisons tout de même attention à ce que le Pilates n' y perde pas son âme et que le Yoga et le Taï-chi n' y perdent pas leurs objectifs qui ne sont pas les mêmes....

Vous pouvez aller voir  sur le net:http://www.atelier-marais.fr