- J'ai senti un assaut de mauvaise humeur monter en moi en entendant à
la radio ce midi l'avis du Conseil constitutionnel sur la corrida.
Les sages ont jugé la corrida conforme à la constitution sous prétexte de tradition.Que voilà un pas de géant dans l'évolution de l'espèce humaine!
Quitte à me faire traiter de bobo-écolo verdâtre et mièvre si je dis que je pleure à chaque fois que j'entends la chanson de Cabrel , je resterai cantonnée dans ma "sensiblerie " en considérant que cela fait partie de l'évolution de l'Humanité d'avancer vers plus de compassion y compris envers le monde animal. - Et non, je ne "préfère" pas les bébés-phoques aux petits Africains mais les pays riches et supposés avancés que nous sommes ont les moyens financiers ( et intellectuels?) de soutenir les deux à des échelles différentes. Mais une souffrance reste une souffrance.
- Et non, je ne mets pas sur un pied d'égalité l'animal et l'homme mais
quand notre cher cartésianisme comprendra-t-il que l'animal
ressent la douleur? On n'en est plus à l'époque de Montalembert donnant
des coups de pieds dans le ventre de sa chienne parce qu'elle ne
sentait rien!
les "sages" du Conseil constitutionnel n'auraient-ils pas plutôt céder aux amicales pressions des lobbies concernés et du ministre de l'intérieur ( d'origine espagnole)...
Comme ce serait un spectacle amusant que de lâcher ces messieurs dans une arène face à quelques taureaux afin qu'ils nous montrent comme c'est beau et artistique de mourir courageusement!
"Tradition ininterrompue", disent-ils; mais alors, qu'on laisse lapider les femmes sous prétexte de tradition!
Tradition d'exciser les filles, tradition de brûler les sorcières... ce n'est pas nécessairement beau ,une tradition.
...une marguerite à effeuiller et feuilleter un peu, beaucoup, passionnément...
vendredi 21 septembre 2012
CORRIDA
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C'est dur pour moi ( prof d'Espagnol) de prendre parti mais je comprend qu'on le fasse et sans doute avec raison;;on devrait imaginer des fêtes de substitution dans des endroits comme Nimes pour donner plus d'importance aux fêtes nocturnes des flamenco-bars et pourquoi pas une représentation purement artistique, dramatique ou burlesque mais plutôt théâtrale, afin de garder aux arènes une âme et de montrer aux jeunes générations qu'il ne faut pas renier le passé mais s'en servir et le sublimer autrement que par la répétition pure et simple... Voilà ou j'en suis avec ma petite philosophie de bazar...
RépondreSupprimerDominique.M.